Depuis Napoléon, le Code civile définit les animaux comme des (biens) meubles. Le Code pénal, lui, les déclarait capables de souffrance et punissait donc les personnes les abandonnant ou les battant.

Il y a deux ans, l'association "30 millions d'amis" avait lancé une pétition pour faire reconnaître la sensibilité des animaux ! Elle a receuilli 600 000 signatures et a aussi aboutit à un manifeste intitulé "Pour une évolution du régime juridique de l'animal dans le Code civil reconnaissant sa nature d'être sensible" signé par 24 philosophes, écrivains, scientifiques...

La bataille a été gagnée ! Un amendement donne aux animaux la qualité "d'êtres vivants doués de sensibilité" bien qu'ils restent toutefois toujours considérés comme des "biens corporels". Dans les faits, cette nouvelle définition reste un symbole et ne remet pas en cause de nombreuses pratiques. La guerre n'est donc pas gagnée.